Généalogie de la famille Gayol
En 1309/1310, Jehan Gayol vend, à Hugon Gayolesse un jardin situé au ruisseau de sable situé sur le terroir du castrum de Roquebrune.
En 1333, Jehan Gayol est vice Bayle du châtelain Guillaume d'Arène au Revest les Roquebrune.
Grâce aux registres notariés de Roquebrune que j'ai parcouru de longues journées et au travail remarquable effectué par Michèle Sérignac de Roquebrune, pour décoder les anciennes écritures, notamment pour les premières générations, nous avons :
Pour les 6 premières générations, la filiation est incertaine. Elles sont établies en prenant référence de la date des actes et sur une période de 20 ans par génération.
GÉNERATION 1
Jehan Gayol, né vers la fin 1300/début 1400
GÉNÉRATION 2
Antoine Gayol, né vers 1420, père de Barthélémy
GÉNÉRATION 3
Barthélemy (fils d’Antoine)nés vers 1440)
Antoine Gayol, père de Jehan Gayol et Antoinette Gayol (nés vers 1460
Louis Gayol époux Brigitte Rippert.)
GÉNÉRATION 4
Jehan Gayol, fils d’Antoine
Antoinette Gayol, fille d’Antoine (Nés entre
Antoine Gayol père de Guilhem et Pitchoum Guilhem (1475 et 1490)
GÉNÉRATION 5
Jehan Gayol )
Barthélemy Gayol, époux de Guilhene Beufve, parents de Guilhem Gayol)
Guilhem Gayol, fils d'Antoine, épouse le 24.2.1544 Laurence Bessone, ) Nés entre 1495 et 1520
fille de Jean et de Catherine Reynarde )
Pitchoun Guilhem Gayol, fils d'Antoine, père de Jacques Gayol )
François Gayol, époux de Marie Castellane, parents de Melchion Gayol )
GÉNÉRATION 6
Honorade Gayol épouse de Blaise Rozo )
Guilhem Gayol, fils de Barthélémy, époux de Catherine Besse, )
fille de Roman Besse ) Nés entre
Honorade Gayol épouse de Pierre Combal ) 1535 et
Jacques Gayol, fils de Pitchoun Guilhem, époux de Jehane Garine ) 1555
Melchion Gayol époux de Madeleine Paillère, fille de Barthélémy )
et de Du Castellet de Saulce )
Dans ces 6 générations, il est évident que l'on ne peut pas établir, d'une manière très précise, le lien entre ces différentes familles. Nous avons là, pères, fils, frères, sœurs, oncles, neveux et cousins qui constituent, sûrement et officiellement, le premier noyau familial Roquebrunois.
GÉNÉRATION 7
A compter de cette génération le lien ne sera plus rompu jusqu'à nous.
Jehan
Né vers 1580 à Roquebrune
Epouse Honorade Inguimbert, vers 1600, fille de Jacques et de Françoise Brunelle
Un fils Jaume, né vers 1605
GÉNÉRATION 8
Jaume, né vers 1605
Épouse vers 1625, Anne Guieu
Un fils Jehan
GÉNÉRATION 9
Jehan, né vers 1627, dcd le 3 décembre 1666 àRoquebrune
Épouse le 22 septembre 1652 à Roquebrune
Honorade Coucourelle, fille de Jacques Coucourel, née le 27 avril 1630 à Roquebrune et y décède le 25 décembre 1668.
Trois enfants : Jean Baptiste , par qui passe notre filiation
Suzanne, qui épouse Jean Bœuf, (Notaire 3E 10/185 1677.1679)
Marguerite, née le 30 novembre 1663 à Roquebrune, épouse le 5 février 1664 Pierre Gauthier, fils de Jean et de Catherine Bessonne.
La génération de la famille Coucourel remonte au niveau 3 de la branche Gayol
GÉNÉRATION 10
Jean Baptiste
Né à Roquebrune, le 3 septembre 1653
Mort à Roquebrune le 19 novembre 1707
Épouse le 6 janvier 1683 à Roquebrune (notaire 3E10/129 page 115, notaire Antoine Attanoux.
Madeleine Attanoux, née le 14 février 1663 à Roquebrune et y décède le 10 avril 1730
Fille de Antoine Attanoux et de Marguerite Joubert, mariés le 2 août 1660 à Roquebrune
Je n'ai pas trouvé les dates de naissance et de décès. Jean Baptiste est mort relativement jeune, puisque avant la naissance de son dernier enfant, sans doute vers la fin de 1707 ou au tout début de 1708. Il était boulanger
C'est ce couple qui, après la naissance de leurs cinq enfants à Roquebrune vinrent s'installer à Vidauban, comme boulangers.
Ils eurent à ma connaissance 11 enfants :
Bien que n'ayant pas la date de naissance de l'aîné que je situe vers 1688/1689, il y a un trou de 5 ans entre le mariage et la naissance de Jacques.
Jacques
Né vers 1688/1689 à Roquebrune
Joseph
Né vers 1691 à Roquebrune
Veuf, meurt le 22 mai 1736, à l'âge de 45 ans à Vidauban
Epouse le 15 novembre 1723 à Vidauban, Claire Baillon, fille de feu Louis et Anne Clérian.
Naîtront, à ma connaissance : Anne Marguerite, le 22 septembre 1729, morte le 1er avril 1744 à l'âge de 14 ans.
Roseline, née le 20 janvier 1732
Barthélémy
Né en 1695 à Roquebrune
Meurt à 53 ans, le 18 janvier 1749 à Vidauban
Épouse Élisabeth Grosse
Naîtront à ma connaissance : Marguerite, qui épousera le 14 juin 1741, Jacques Autric, boulanger lui aussi, et mort le 7 janvier 1755.
Jean Baptiste, né le 24 mars 1753, mort le 14 juillet 1754.
Anne Rose
Née le 12 août 1696 à Roquebrune
Morte le 8 juillet 1737 à Vidauban, âgée de 40 ans.
Catherine
Née le 10 décembre 1697 à Roquebrune
Magdeleine
Née le 7 février 1700 à Vidauban
Jean Baptiste
Né le 4 septembre 1701 à Vidauban
Mort à Vidauban, le 25 mai 1741
Anne Roseline
Née le 3 décembre 1702 à Vidauban
Joseph
Né le 9 mai 1704 et mort le 13 mai 1704 à Vidauban
Jean
Né le 1er juin 1706 à Vidauban
Jean Baptiste
Né le 18 février 1708 à Roquebrune
On a appelé Jean Baptiste le dernier enfant en souvenir de la mort très récente du père, mais alors comment appelait-on le 1er Jean Baptiste qui, chose très fréquente que nous rencontrerons de nombreuses fois, n'était pas toujours appelé par son nom de baptême, sans doute Jean, si l'on se réfère à son acte de décès le 25 mai 1741. Dans son livre "Qui étaient nos ancêtres" Jean Louis Beaucarnot, page 146 écrit :"L'homonymie entre frères et sœurs était autrefois fréquente, notamment du fait que les aînés parrainaient souvent les cadets".
La mort du père a dû être brusque. Sa femme est retournée accoucher à Roquebrune, sans doute chez ses parents. Elle n'habitait Vidauban que depuis 9 ou 10 ans et avait 10 enfants.
C'est sans doute l'aîné, Jacques, âgé de 19 ans, aidé par Joseph et Barthélemy, qui a assuré la continuité de la boulangerie grâce à laquelle la famille a pu vivre. Est-ce pour cette raison qu'il ne se mariera qu'à l'âge de 30 ans ?
La mort prématurée du père a sans doute eu des répercussions sur les autres enfants qui n'ont pas dû être bien fortuné pour débuter dans la vie, les parents ayant dû mettre toutes leurs économies (s'ils n'étaient pas eux mêmes endettés) dans la boulangerie. Ils n'avaient pas dû pouvoir, en 10 ans, réussir à économiser pour doter les enfants. Seul, Jacques, du fait de la boulangerie, semble faire exception.
Notre filiation passe par Jacques.
Dans le contrat de mariage, Jean Baptiste est assisté de noble Gaspard, Seigneur du présent lieu de Roquebrune. Madeleine, elle, est assistée de sa mère, Jacques et André Joubert, frères de la mère, marchands et jean Attanoux, chirurgien, ses oncles de Roquebrune.
La mariée apporte 100 livres léguées par testament par son père, à prendre sur une terre située au quartier de la plaine, terroir de Pallaison. Il est également question d'une autre somme de 50 livres.
C'est très certainement une partie de ce legs qui a permis l'achat de la boulangerie.
La généalogie de la famille Attanoux est très riche et intéressante ; elle remonte au niveau 4 denotre génération
GÉNÉRATION 11
Jacques
Né en 1689 à Roquebrune. A priori n'a pas été baptisé ce qui explique l'absence de cet acte.
Mort le 10 septembre 1745 à l'âge de 56 ans, à Vidauban
Sans doute l'aîné, épouse à Vidauban le 11 septembre 1719 à l'âge de 30 ans
Thérèse Bœuf, de Montferrat, âgée de 28 ans (sans acte de baptême ?)
Morte le 25 janvier 1746 à 55 ans
Fille de Jean Bœuf et de Thérèse Vachier
Jacques et Thérèse savent signer et le font avec un Y dans le nom
Ils eurent, à ma connaissance 6 enfants, tous nés à Vidauban.
Francois
Né le 9 juillet 1720
Son parrain a été le sieur François Charlot, Bourgeois de la ville de Draguignan, sa marraine, Demoiselle Marguerite Meiffredy qui, elle ne savait pas signer.
Thérèse
Née le 28 octobre 1721
Morte le 23 juillet 1724
Antoine
Juillet 1723
Barthélémy
Né le 11 septembre 1726
Jean -Joseph et Antoine
Nés le 16 janvier 1731
Là se pose un petit mystère, Première constatation, il semblerait que Jacques n'ait eu que 5 enfants (6 avec les jumeaux) ce qui est peu pour l'époque, mais qui s'explique par l'âge de la mère lors de son mariage : 28 ans :
Deuxièmement, et c'est là le plus important, notre filiation passe par Antoine, lequel se mariera 3 fois.
La première fois, le 26 août 1743 avec Madeleine Bertrand. Il ne peut s'agir du jumeau, il aurait 13 ans.
La deuxième fois, le 14 février 1748, veuf de Madeleine Bertrand et âgé de 24 ans et 6 mois. Cela est précis et donne comme année de naissance le milieu de 1723.
Avant de trouver le deuxième mariage à Trans, je pensais qu'Antoine et François ne faisaient qu'un. En effet, "notre Antoine" est bien le fils de Jacques et Thérèse, il n'a pu naître avant 1720 (ses parents se sont mariés en 1719) ni après 1726 (il serait trop jeune pour se marier en 1743). Or, que ce soit à la mairie de Vidauban ou aux archives départementales, il n'y a pas de naissance dans les années 1722 à 1725 de Gayol. Bien après 1800 on continuait encore à l'état civil de n'indiquer qu'un seul prénom alors que chaque enfant en avait au minimum deux. De nos jours, il n'est pas rare du tout de voir des gens se faire appeler ou être appelé par un deuxième prénom. Nous verrons de ces exemples plus loin. Cela est tellement vrai que sur certains papiers officiels, il est précisé de souligner le prénom usuel. Mais alors pourquoi avoir appelé le deuxième jumeau Antoine ?
Si l'on prend, pour bon, l'âge indiqué dans le deuxième mariage, Antoine serait né en Juillet/août 1723 et aurait eu 20 ans, au mois près, lors de son premier mariage.
Première indication et détail qui a son importance, sur l'acte de mariage il est précisé veuf de Magdeleine Bertrand.
Deuxième indication, toujours dans le même acte "assisté de Barthélemy Gayol, son curateur…"
Revenons en arrière, son père est mort, son oncle Joseph est mort en 1736, reste Barthélemy, l'aîné des oncles. C'est donc lui que l'on a chargé des intérêts des enfants, mais pourquoi ? Antoine est majeur. Il ne l'était pas à son premier mariage, il devait représenter l'autorité paternelle le jour de la cérémonie.
Enfin, troisième indication, une nouveauté, la profession : cabaretier. Toujours d'après l'acte dressé à Trans. Son père était boulanger, son fils le sera, lui rompt avec la tradition.
J'ai retrouvé deux autres actes où il est fait état de la profession de cabaretier d'Antoine. Peut-être a-t-il été cabaretier pendant son deuxième mariage à Trans ? Je penche pour une erreur du secrétaire de Trans.
GÉNÉRATION 12
Antoine
Né en juillet 1723, à Vidauban
Mort le 19 messidor An IX (30 juillet 1801)
Boulanger
Pour rajouter au mystère du personnage, l'acte de décès d'Antoine est lui aussi très laconique : "Acte de décès, ce jour 19 Messidor An IX à 4 heures du soir de Antoine Gayol âgé de 86 ans, né à Vidauban, fils de…. Et de … " sans aucune mention.
Ce sont deux voisins qui ont fait la déclaration. Ils ne devaient pas savoir le nom de ses parents et, à l'époque cela n'avait aucune importance. Savaient-ils exactement son âge ?
A 86 ans cela le ferait naître en 1715 ou 1716. Or, il est né en 1720 (ou 23). En aucune façon, il ne peut s'agir de son jeune frère né en 1731, ni d'un neveu, Joseph s'étant marié en 1723. Je n'ai rien trouvé sur les registres de l'État Civil de Roquebrune.
Antoine épouse en premières noces, à l'âge de 20 ans, le 26 août 1743 Madeleine Bertrand, née en 1724
Morte très jeune, âgée de 23 ans, le 1er avril 1747.
Ils eurent deux enfants : André, né le 20 février 1745, boulanger
Jean Pierre, né le 12 juillet 1746.
Antoine épouse en deuxièmes noces, le 14 février 1748, à l'âge de 25 ans,
Marguerite Renoux, née à Trans, le 15 novembre 1725
Morte très certainement entre 1760 et 1762, je ne l'ai pas trouvée sur les registres de Vidauban
Ils eurent 5 enfants
Anne, née le 31 juillet 1750
Marguerite, née le 11 juillet 1754
Elisabeth, dont je n'ai pas trouvé la date de naissance mais celle de son mariage à I8 ans, le 14 novembre 1774 avec joseph Beilon. Elle serait donc née en 1756
Pierre Antoine, né le 17 janvier 1757
Jean Baptiste, né le 19 novembre 1759, époux de Rose Dozol (chapitre, les cousins)
Antoine épouse en troisièmes noces, le 26 mars 1763, à l'âge de 40 ans,
Euphrasine Arnaud, née le 26 octobre 1738 à Vidauban, elle a 25 ans,
Morte le 8 septembre 1812, à l'âge de 88 ans, à Vidauban.
Sur l'acte de naissance et sur celui du mariage, il est bien précisé, fille de Jean et de Madeleine Rouvier. Sur l'acte de décès, le prénom des parents n'est pas mentionné, mais cela ne fait pas 88 ans, alors ?
Ils auront 7 enfants
Barthélémy, né le 9 décembre 1763
Ursule, née le 21 janvier 1765, morte le 17 octobre 1765
François, né le 7 août 1766
Thérèse, née le 20 avril 1770, morte le 29 septembre 1770
Marguerite, née le 14 août 1771
Jean Louis, né le 9 janvier 1773
Anne Rose, née le 12 août 1776
Au total, Antoine a eu 14 enfants, le record de la famille. Dans les trois actes de mariage il est bien précisé :
Pour le premier :" entre Antoine Gayol, fils de Jacques et Demoiselle Thérèse Bœuf et de Madeleine Bertrand"
Pour le deuxième :" entre Antoine Gaillov, veuf de Madeleine Bertrand, fils de feu Jacques et de feue Thérèse Bœuf de Vidauban".
Nous sommes à Trans où les Gayol ne sont pas connus d'où l'orthographe phonétique du curé.
Pour le troisième : "entre Antoine Gayol, veuf, fils a feu Jacques et feue Thérèse Bœuf et Françoise Euphrasine Arnaud"
Entre temps, Jacques était mort en 1745 et Thérèse en 1746. Pour le dernier acte le B de Bœuf est exactement le même que le B de l'acte de naissance de Barthélemy en date du 9 décembre 1763, dressé par le même vicaire.
Sans contestation aucune, il s'agit bien du même Antoine, lequel après avoir été cabaretier (s'il l'a été et s'il ne s'agit pas d'une erreur commise à Trans) a bien été boulanger puisque sur l'acte de décès de son fils François, le 30 décembre 1848 il est précisé : "fils de feu Antoine et de feue Euphrasine Arnaud, en leur vivant boulangers".
Notre filiation passe par François du troisième lit.
GÉNÉRATION 13
François
Né le 7 août 1766 à Vidauban
Mort le 30 décembre 1848, à l'âge de 82 ans à Vidauban
Épouse le 26 septembre 1785 à Vidauban
Marguerite Giraud
Née le 12 septembre 1758 à Vidauban
Morte le 9 juin 1840 à l'âge de 86 ans, à Vidauban.
Fille de Pons Giraud et de Marguerite Pascal
Personne ne sait signer.
Avec François, nous quittons la lignée des aînés, c'est à dire du commerce, pour une plus modeste : Charretier.
Nouvelle complication.
J'ai trouvé le décès de Marguerite Giraud, épouse de François Gayol, le 10 juin 1840 à l'âge de 86 ans, fille de feue Pons et de feue Marguerite Pascal, donc née en 1840-46=1754 ou 55. Or , la seule date de naissance que je trouve de Marguerite Giraud, fille de Pons et d'Élisabeth Pascal est le 12 septembre 1758.
Marguerite et Élisabeth ne seraient-elles pas les mêmes personnes qui auraient épousé 2 Pons Giraud différents, peu probable. A Vidauban il n'y a que ce mariage.
Ces différences de dates sont elles volontaires et liées à la différence d'âge entre le mari, plus jeune de 4 ou 5 ans que sa femme d'après l'acte de mariage et de 7 ans et 2 mois d'après l'état civil ?
François et Marguerite eurent 5 enfants :
François, né le 16 août 1786 et mort le 12 août 1788
Jean Baptiste, né le 11 août 1789
Joseph Bernard, né le 20 août. Épouse le 1er mars 1810 Marie Sabine Thomas
Marie Gertrude, née le 23 Vendémiaire, An IV (octobre 1796)
Épouse le 21 septembre 1818 Toussaint Miquelon
Antoine Blaise, né le 26 Ventose An IX (mars 1801)
Mort le 8 mai 1886
Épouse le 23 juillet 1827 Joséphine Cavalier
Parents de Joseph et Célestin Gayol
Notre filiation passe par Jean Baptiste.
GÉNÉRATION 14
Jean Baptiste
Né le 11 août 1789 à Vidauban
Mort le 27 novembre 1870, à l'âge de 82 ans
Épouse, Thérèse Maunier,
Née à Lorgues le 19 janvier 1793
Morte à l'âge de 74 ans le 17 février 1866 à Vidauban
Fille de Honoré, dit Pouverel, ménager et de Claire Boyer
Le mariage a eu lieu à Lorgues, le 8 avril 1813, 2 publications faites les, 28 mars 1813 et 4 avril 1813
Je n'ai pas trouvé l'acte de mariage, ni à Lorgues, ni à Vidauban, ni aux alentours.
Jean Baptiste était charretier ou muletier suivant les actes, comme son père.
Ils eurent 9 enfants, dont 7 étaient encore vivants en 1865 lorsque Jean Baptiste et Thérèse Maunier firent donation de leurs propriétés devant Maître Truc, notaire aux Arcs.
Marie Pascal, née le 10 avril 1814, morte le 9 septembre 1883
Épouse de François Thomas Gras, maréchal ferrant.
Antoinette Eulalie, née le 18 janvier 1816
Élisabeth Césarine, née le 17 mars 1821
Louis Amédée, né le 23 décembre 1822
Louis, né le 5 août 1829, postillon,
Françoise, née le 5 août 1829
Flavie Joséphine, née le 26 juin 1831, morte le 26 août 1912
Epouse de Bernard Bonfils, perruquier.
Pons Philémon, né le 11 mai 1834
Jean Baptiste et Thérèse habitaient la maison familiale située rue de la poste. Elle était composée, au rez-de-chaussée, d'une grande remise, appartement au 1er étage et vaste grenier à foin au 2ème. Je ne sais pas si cette maison appartenait à la famille depuis plusieurs générations. Elle a été partagée en 3 lots lors de la succession.
Notre filiation passe par le dernier né : Pons philémon.
GÉNÉRATION 15
Pons Philémon
Charretier lui aussi, comme ses pères et grand pères.
Né le 11 mai 1834 à Vidauban,
Mort le 4 février 1914 à Nice
Épouse, à l'âge de 21 ans, le 4 octobre 1855
Marie Solange Serret, âgée de 16 ans,
Née à Vidauban, le 17 février 1839
Morte à Nice, le 28 décembre 1908
Fille de François Victor, âgé de 33 ans et de Scholastique Liotard, âgée de 34 ans, de Vidauban.
Les derniers à ne pas savoir signer.
Les premiers à être photographiés, les premiers à avoir un visage.
Ils eurent 5 enfants
Adrien Joseph, né le 11 mai 1858
Léopold, né le 29 juin 1862
Auguste Adolphe, né le 4 septembre 1865 - Mort en 1960 à Sospel (A.M)
Pierre Élie, né le 22 février 1870
Justin, né le 14 avril 1880, mort le 3 juillet .
Solange et Pons Philémon Gayol
J'ai souvenance d'une lettre que m'avait adressée Auguste en 1958 ou 59, lettre que je n'ai plus trouvée hélas, au sujet d'une parcelle de terrain de Vidauban, au pied de Ste Brigitte. Auguste voulait que je recherche ce qu'était devenu cette petite propriété. Nous nous étions rendus en famille, le vieil oncle Paul (frère aîné de mon père) en tête et nous l'avions retrouvée.
Ce bout de terrain, d'un demi-hectare environ était depuis longtemps passé dans le domaine public et exploitée par un cheminot de Vidauban (M. Capobianco). La récupérer pour la partager entre les 6 héritiers que nous étions aurait coûté plus cher que ce que nous aurions pu en tirer. Nous la lui avons laissée.
Mais dans cette lettre, écrite sur une demi-page d'écolier, un peu dans tous les sens (il avait environ 90 ans) Auguste faisait état de cette parcelle, achetée par son père, Pons Philémon, à son retour de la guerre de Crimée (1853-1856).
Effectivement, Pons Philémon, s'est marié à 21 ans, le 4 octobre 1855 (après la prise de Sébastopol le 8 septembre 1855) mais son premier enfant n'est né que le 11 mai 1858.
Que sont devenus les 4 enfants vivants :
Adrien Joseph :
Commerçant, (marchand de vins) a épousé le 12 juillet 1886 Marie Désirée Blanc.
Ils eurent une fille, Léontine, Rosa, morte 2 heures après sa naissance le 4 avril 1888.
Ils ont dû aller habiter Nice après le décès de leur fille. Je ne sais pas s'ils ont eu d'autres enfants. Ils habitaient derrière la grande poste, 10 impasse Grégoire.
Lui mourût avant sa femme à qui nous rendîmes visites toujours entre 1957 et 1960.
C'est Adrien Joseph, qui habitait alors 121 Boulevard Gambetta à Nice, qui recueillit ses parents sur la fin de leur vie et c'est chez lui qu'ils moururent.
Auguste Adolphe.
A épousé le 12 avril 1878 Joséphine, Antoinette, Marie, Élise Reynaud, née à Salernes. Auguste est mort à Sospel (A.M) en 1960.
Un seul fils, Elie Auguste, né le 3 septembre 1903 et mort à Nice, le 11 février 1968.
Pierre Élie.
Fit carrière dans les P.T.T. en qualité de facteur.
Épouse en premières noces, le 5 octobre 1897, à Nice, Émilie Pauline Fauchare.
Épouse en deuxièmes noces, le 30 avril 1903, Berthe Marie Adèle Pierre.
Est mort à Correns.
Pierre, Elie, avait de son deuxième mariage un fils unique qu'il tua accidentellement d'un coup de fusil destiné à un chat qui volait de la viande.
GÉNÉRATION 16
Léopold
Né le 27 juin 1862 à Vidauban
Mort le 3 janvier 1937 au Thoronet
Marié à l'âge de 27 ans, le 18 mars 1899 avec
Rosine Marie Marcel, âgée de 18 ans
Née le 3 décembre 1871 au Thoronet
Morte le 6 février 1956 au Thoronet
Fille de Honoré Étienne Marcel et de Césarine Chaix.
Rosine était très jolie.
Savait lire et écrire. Taille 1,68. Décision du conseil de révision : ajourné pour un an pour faiblesse, puis dispensé car frère au service. Libéré définitivement du service militaire le 01.08.1908. Il n'a donc pas participé à la grande guerre (14-18).
Après sa séparation d'avec son frère Adrien, Léopold et Rosine vinrent s'installer pépiniéristes à l'Arnavessière (Aujourd'hui Sainte Marie Vieille) au Thoronet, non loin des Bertrands. Ils habitèrent un certain temps à Vidauban, distant de 5 à 6 kms où est née Élise Fernande, leur première fille, puis s'installèrent aux Bertrands où sont nés 4 autres enfants, semblent être revenus un temps à Vidauban où sont nés leurs 3 derniers enfants.
En effet, sur le livret de famille sont portés 7 enfants, mais un 8ème est né, qui n'a pas vécu et n'a pas été déclaré. Le grand père Gayol ne s'embarrassait pas de formalités ecclésiastiques ni administratives. C'est Julia, l'aînée, déjà âgée à l'époque qui a rapporté plus tard le fait à ses filles.
Léopold continua le métier de pépiniériste. La propriété ne lui appartenait pas (location 12000 F./an). Bon patron, les affaires n'ont pas du mal marcher puisque à leurs morts, ils étaient propriétaires de quelques belles propriétés autour des Bertrands. Ils habitaient une maison dont avait hérité Rosine de ses parents, qui eux, habitaient la Parine, entre le Thoronet et Lorgues.
Léopold violent ! Peut-être, mais surtout "révolutionnaire", pas collègue avec les "soutanes".
Léopold est né en 1862, c'est à dire 10 ans après le coup d'État de Napoléon III qui était encore dans toutes les mémoires, surtout celles des Gayol qui avaient vécu un véritable calvaire. Alors, ceci explique peut-être cela.
Léopold GAYOL
Léopold et Rosine eurent 7 enfants vivants
Élise Fernande
Marius Paul
Marie Julia
Émile
Marcel Marius
Fernand Paul
Gaston Adrien Gabriel
Né le 5 novembre 1909
Mort le 5 juin 1940 à Saint Christ Biest (Somme)
Décoré de la Médaille Militaire, à titre posthume.
Le benjamin de la famille. Cultivateur, il vivait avec ses parents aux Bertrands jusqu'à son départ pour la guerre où il mourut 11 jours avant l'armistice.
De 7 enfants, 3 hommes - Marius Paul ,n'a eu que 2 filles
- Marcel, 1 fille
- Fernand, 1 fille et 1 garçon lequel n'a eu que 2 filles.
GÉNÉRATION 17
Émile Albert
4ième dans l'ordre des naissances, 1,68 mètre
Né le 22 novembre 1899 au Thoronet
Mort le 23 décembre 1948 à Draguignan
Épouse le 23 avril 1927 au Thoronet
Marthe Ganzin
Née le 11 avril 1903 au Thoronet
Morte le 4 août 1983 à Draguignan
2 enfants :
Marie-Madeleine
Georges
GÉNÉRATION 18
Marie - Magdeleine (époux Serge Perrache)
1 fils unique : Olivier (Perrache)
Georges (épouse Rolande Eyme)
2 enfants : Laurent et Marielle
GÉNÉRATION 19
Laurent Gayol (épouse Pascale Camburet)
Lison,
Marielle Gayol (époux Gérard Préjean)
Nans,
Maurin,
Olivier Perrache (époux Karine Bergeron)
Léandre
GÉNÉRATION 20
Nans Prejean
Maurin Prejean
Lison Gayol
Qui est, pour le moment, la dernière, si elle n'a pas un autre frère ou une autre sœur, à porter le nom des Gayol de notre branche.
Léandre Perrache
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Remerciements à Madame Michèle.Sérignac pour ses relevés d'état civil de Roquebune s/Argens.
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